Pour s’épanouir et se réaliser, l’être-migrant que nous sommes a besoin de ce que le Pape François nomme les trois T : Travail, Terre, Toit. Beaucoup de celles et de ceux qui décident de quitter leur pays d’origine le font parce que, d’une manière ou d’une autre, ils n’ont pas trouvé ou bien ils ont perdu l’un de ces 3 T.

D’un corps à un autre, d’un habitat à un autre, que dire de ces « corps-humains » dont la migration biologique est stoppée par décision humaine ?

Cri du cœur, cri de douleur. Combien de temps encore les médias et nombre d’acteurs vont généreusement associer à certaines personnes le titre de « migrant », voire de « musulman » à celui de « terroriste » ?

Notre société occidentale, grisée par ses réussites et ses performances techniques impressionnantes, en particulier, dans les domaines de la biologie et de la santé comme dans la recherche spatiale, mais fermée à tout ce qui réduirait ses succès et limiterait ses plans ambitieux d’évolution, avait réussi à se débarrasser, presque jusqu’à le nier, ou, du moins, à neutraliser ce témoin aussi encombrant qu’inévitable : la mort… 

A une époque où la question de la sécurité collective ou communautaire est plus que jamais mise en avant (au gré des avancées technologiques et de leur emprise), il semble intéressant de se questionner sur cette notion dite de « sécurité sociale » en vis-à-vis de nos migrations …