Trop, ce n’est pas assez

En matière de migration, la première parole entendue est souvent de l’ordre du « trop », en Europe en particulier, de Lampedusa à Calais, singulièrement…

De fait, sous la pression publique, les politiciens européens tendent à vouloir refréner, contrôler une migration déplaisante, selon la plupart, car non pleinement désirée, entre autres, celle qualifiée d’économique.

Cependant, si ces tendances sont largement répandues en Europe de l’Ouest comme de l’Est, d’autres nations de par le monde (voire les mêmes parfois) ont eu, ont, et auront une politique migratoire qui semble parfois dire « trop, ce n’est pas assez ! ».

« Pas… assez bien » ou « pas assez… suffisant » ? La question doit être posée. Il est vrai que le déploiement de politiques de réinstallation à l’égard d’un nombre croissant de personnes réfugiées tend à confirmer « l’insuffisance ».

En fait, par-delà le geste humanitaire appréciable eu égard aux conventions internationales en matière d’asile, l’accueil (et/ou l’asile) accordé à des personnes devenant/devenues réfugiées pourraient (c’est une hypothèse) vouloir combler des déficits de capacités dans certains pans économiques.

Mais, plus globalement, pourquoi ne pas oser dire que les migrations, c’est à la fois, « trop et pas assez », au sens simplement humain que la migration est une réalité dont les opportunités sont chaque jour à (re)découvrir, face à un avenir jamais « trop », ni jamais « pas assez » car mystérieusement fruit à venir des migrations de notre humanité.

Marie