Retraite et déplacement

Je tiens d’abord à vous remercier de notre rencontre, qui m’a beaucoup intéressée et à laquelle j’ai repensé depuis. Je suis à Orval pour une semaine de vacance et de jeûne. La rencontre avec l’intuition de Josefa est tombée dans cette terre-là et ce n’est sans doute pas neutre: elle a pu être amplement accueillie !

Ce qui m’a frappée en premier lieu dans votre affaire, c’est cette histoire de migration : nous sommes tous des migrants et, pour une rencontre authentique, nul ne peut faire l’économie de sa part du chemin, de sa part de déplacement. Je l’ai entendu et je vous ai vu en témoigner (dans le contenu du projet, mais aussi déjà dans le vécu de sa maturation), je vous l’ai même vu vivre (ne serait-ce que dans votre attitude pendant nos échanges).

Pour moi c’est une leçon importante. Je le « savais », mais en l’appliquant à l’expérience des réfugiés dans l’intuition de Josefa, vous donnez à cette « loi de vie » des mots, une vigueur, une portée et une exigence qui sont nouveaux pour moi.

Sophie