Passer la porte, ensemble, toi et moi

Rue des drapiers, numéro 26. Une lourde et haute porte en bois. Je m'apprête à la franchir. Quelle surprise lorsque cette porte s'ouvrit si facilement sur une part du Proche-Orient et d’autres parts de l’Afrique ou de l’Europe...

La Maison Josefa, pour moi, c'est d'abord près d'une vingtaine de personnes avec qui il fait bon vivre.

La Maison Josefa, c'est revenir le soir après le travail et s'arrêter à la cuisine pour faire le plein de rires, des nouvelles, voire une et même plusieurs parties de kicker.

Ce sont les lundis : nous voilà réunis autour d’une grande table dans une ambiance conviviale pour partager un repas cuisiné par quelques-uns d’entre nous. Et quel repas !

Ce sont notamment des échanges : j'en ressors avec quelques notions d'arabe (mais pas encore la prononciation hélas !), et d'autres avec des mots français. Les conversations enrichissantes n'y manquent pas, je peux vous l'assurer.

La Maison Josefa, c'est l'hospitalité. Que tu sois pressé(e) ou non, si tu passes dans la cuisine ou chez un(e) voisin(e), on t'offrira chaleureusement une tasse de thé ou t’invitera à partager le repas.

Ce sont aussi des petits et plus grands projets, comme une projection de film ou une après-midi d'animation pour enfants.

Habiter à Josefa, c'est se laisser surprendre par ce qui vient. Cela peut être un voisin qui joue de l'accordéon, une autre qui raconte des blagues (en l'occurrence c'est une blague mais plusieurs fois), retrouver quelqu'un sur le toit car il y a une fuite, goûter le gâteau mis à disposition dans la cuisine, faire du "light painting" à 23h, et bien d'autres évènements encore.

Alors merci à l'ensemble de la Maison Josefa pour son accueil chaleureux et ses surprises.

Céline