Le risque de migration

Vivre notre humanité, c’est assurément se risquer à des expériences existentielles, au sens de sortir de soi, de chez soi…

Migrer de manière contrainte, c’est être engagé sur une voie risquée. Migrer, de manière libre, c’est peut-être s’engager sur une voie « risquée » de transformation, de conversion.

Mais, quel est dès lors ce « risque de migration » ? Au plan individuel, il est délicat de répondre par-delà son action propre.

Mais, au plan particulièrement universel, historiquement dit, il apparait que notre humanité a pour fondement ce « risque de migration ». L’être ne se dit que, en et par, sa migration. Par notre « risque de migration », assumé ou non, à travers le temps et les générations, nous sommes assurément donnés à nous-mêmes.

Albert