"Je suis copte égyptien. Avec mon épouse, nous sommes venus en Belgique, en septembre 2008, pour poursuivre l'étude du français et suivre des cours de théologie. A la fin de ma 2ème année d'étude, mon mémoire fut intitulé : "Comment vivre ensemble, chrétiens et musulmans, en Egypte"…
Mon objectif était de mieux comprendre et d'améliorer, dans le quotidien, mes relations avec les voisins, les amis, les collègues. Comment vivre normalement, sans peur, dans le respect et l'acceptation mutuels de l'autre.
Depuis 2003, je suis membre de l'Association Fraternelle Internationale (AFI). En Egypte, nous nous rencontrions au moins chaque mois et ce fut un tournant décisif dans ma vie. Ensemble, nous échangions à propos de nos relations avec nos frères musulmans. C'était la première fois dans ma vie que j'avais l'occasion de discuter et de parler franchement de la question. J'ai compris alors et senti que je devais changer ma vision et ma peur de l'autre.
En juillet 2013, à l’Eglise Saint Jean Berchmans à Bruxelles, j'ai entendu parler de la Fondation Josefa. J'étais impressionné par la mission de la Fondation Josefa auprès de personnes réfugiées. Je fus alors surpris de rencontrer Gilbert, un des fondateurs ; je le connaissais par ailleurs ; nous étions proches l'un de l'autre. A ce moment-là, j'ai ressenti un appel à m’engager. J'y ai beaucoup réfléchi et, après quelques jours, nous nous rencontrions. Il a été très encourageant. Je lui ai dit que je souhaite offrir une collaboration à la Fondation ; il m’a dit que, comme je parle l'arabe, ce serait peut-être intéressant pour la Fondation Josefa.
Au service de personnes réfugiées, la Fondation Josefa reconnait qu'elles sont source de richesses pour leur pays d'accueil. La Fondation Josefa veut favoriser un mieux vivre ensemble, une vie plus humaine dans la paix. Je souhaite pouvoir y participer."