Migrations, unies en l’amour : René ze good et Marie ze brave

Quel plus beau et grand mariage que celui de la bonté et de la bravoure

Rare alchimie, de l’ordre de l’impériale

Chansons d’amour courtois n’ont pas trouvé plus bel agencement.

Bonté et bravoure, accouplement conjugué au rythme des saisons

Des vaches de Vaudragon, des cerises de Montromant, de la nature de Larajasse

Au rythme d’une unique rencontre entre Marie et René

Au rythme de la filiation, du travail acharné au jardin, aux ménages

Mariage conjugué au temps qui passe, aux Pâques, aux Noëls

Aux messes dominicales, aux petits enfants et aux simples jours qui s’entrelacent 

Bonté et bravoure, ensemble devant l’adversité, le manque parfois

Sobriété d’avant-garde, généreuse et naturelle

Bonté et bravoure devant le fils trop tôt parti, les filles qui deviennent mères, 

Le fils restant, voyageur du monde impénitent, jusqu’au jour du retour

Larmes de parents, entre résistance et soumission – plutôt soumission d’ailleurs

C’est bien cela la raison du mariage entre la bonté et la bravoure : endurer, laisser filer

Ne pas rancuner, savoir que le Seigneur veille et pourvoit

Bonté et bravoure : mariage pour le meilleur, défi pour le pire - recette imparable

Bonté dispensée dans la largesse de ses sourires, de ses mains, dur labeur de la terre

René, voix toujours paisible, conciliante, joyeux compagnon

Bravoure, devant la vie matérielle, la vie administrative, la vie de famille

Marie, l’essentiel en son for intérieur 

En son for extérieur, les petites choses, le quotidien, la mesure

Bonté et bravoure, quel plus beau mariage ?  

Marie et René, au coin de la rue des trophées

Soixante ans seulement, - un rien devant l’éternité

Vous nous avez tant donné, et si peu pris.