Continuer à discriminer une partie de notre humanité, y compris pour cause d’assistance, est scandaleux et illégal…
Il est temps de mettre un terme au fait de qualifier des hommes, des femmes et des enfants, de les quantifier, de les regrouper sous le terme « les migrants ».
Quel est notre monde qui, au nom de l’hospitalité, de la solidarité, de l’ethnocentrisme ou du rejet, s’autorise à mettre une étiquette, une identité sur des hommes, sur des femmes, sur des enfants ? Quel est ce Tribunal qui juge, qui condamne ?
Honte, scandale, illégalité.
Au nom de notre humanité commune je demande que, plus jamais, ce terme de « migrants » ne soit appliqué arbitrairement et donc seulement à certains d’entre nous.
Car, tous, nous sommes migrants ; car, tous, nous sommes humains.
Plus jamais, ce vocable « les migrants » ne doit être particulièrement appliqué.
En effet, comme le dit la Fondation Josefa, depuis 2011, tous, sans exception, chacun de manière unique, nous sommes migrants, et non pas seulement certains d’entre nous « les migrants ».
Gilbert