Lettre à un ami

Cher Jacques,

Suite à tes mots relatifs au logo de la Fondation Josefa, je ne peux que saluer ton regard attentif à l’égard de Josefa, a minima sur son logo.

Ta lecture est fort logique, mais sans vouloir entonner un couplet apologétique, je te propose cependant de plonger plus en profondeur ou de prendre davantage de hauteur (pas trop !) quant au logo Josefa (que tu dis « bizarroïde »), tu pourrais y découvrir bien d’autres ouvertures, d’ordre personnel, relationnel ou spirituel, par exemple.

Par ailleurs, le fait que tu évoques « Carrefour » m’invite à penser qu’inconsciemment, là encore a minima, tu as perçu que les espaces Carrefour et Josefa résonnent, certes sur des modes différents et fort distincts (démarche purement économique pour la première et d’utilité publique pour l’autre), à la mesure du cantus firmus de la croisée des chemins, voire de la rencontre et de l’altérité.

Autre manière d’associer la lettre à l’esprit ; et c’est bien l’enjeu de Josefa. Il s’agit de nous inviter à un déplacement, à une migration qui deviennent opportunités de réciprocité (sociale, économique, culturelle, convictionnelle) avec celles et ceux pour lesquels cette migration est forcée (les personnes réfugiées).

Alors, je ne peux que te proposer de jeter un autre regard (moins technique et plus vulnérable) sur la proposition Josefa, non pas pour y faire ton marché, mais pour t’y déplacer allègrement et, pourquoi pas, faire bénéficier Josefa de tes conseils d’expert… en communication.

Enfin, si ton regard est renouvelé, et si tu le veux bien, tu peux également partager ton expérience Josefa avec d’autres, réfugiés en nos « bizarroïdes » cités.

Avec toute mon amitié.

Gilbert