Un pas est franchi. J’ai décidé de pénétrer dans la cour de l’irraisonnable. Je vais arrêter de ne penser qu’à moi ; je vais me dépenser pour autrui, pour celui qui m’est étranger, que j’ignorais ou voulais ignorer, mais dont je ne supporterais pas qu’il fasse de même à mon égard en circonstances identiques où je serais celui qui appelle, celui qui crie à la contribution…

Alors, je contribue ! C’est décidé. Je m’y mets, oui, mais à quoi ? Une interpellation m’est faite. Contribuer à la Maison Josefa, cette maison qui veut être la mienne et celle d’un autre, réfugié. Intéressant, car je contribue tout en m’assurant une solidité immobilière. Mon geste fait sens, pour autrui et pour moi : un toi pour moi ! Ou plus précisément, je contribue au toit d’un autre qui est aussi le mien. Contribuer se fait rétribution !