Abdellah Taïa : Trente

« … Au milieu d’un après-midi d’été, à Salé, dans mon quartier, Hay Salam, l’ange de la mort m’a pris mon âme, mais juste quelques secondes. Je me suis vu de là-haut, un corps qui dormait, paisible et bleu. A-t-il eu pitié de moi, cet ange blanc et terrible ? Dieu s’était-il trompé ? Ils ont fini par me rendre mon âme inquiète au bout de ces quelques secondes durant lesquelles ils ont discuté devant moi de mon sort, les jours et les années qui allaient venir pour moi, de mon destin malgré moi. Et ils sont partis pour d’autres destinations… »

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