La Maison Josefa : un espace de libertés, de possibles où les identités s’entrecroisent au gré de nos migrations. Migrations qui dévoilent alors notre réciprocité, notre mutualité, et qui s’en-visagent comme fécondités pour notre humanité…

Une maison au cœur des ponts, au fil des frontières, suivies, débordées, enjambées, sans confusion des enjeux politiques ou citoyens.

Une Maison qui crie au monde son besoin de vivre de nous tous, librement exposés au poids abusif des volontés politiques d’intégration.

Une maison qui s’offre comme expériment d’enrichissements inattendus ou attendus ; peu importe, mais sans définition préalable d’un devenir particulier auquel l’autre devrait se conformer.

Une Maison respectueuse des contingences publiques, et consciente du poids du libéralisme économico-financier ou des porosités du positivisme juridique, mais une maison qui veut s’offrir entre réalité et utopie.

Demain, comme hier, la Maison est cet enjeu de mobilité et de stabilité au cœur de nos migrations.

Pas des ponts mais bien une maison construite pour construire un advenir inattendu car non programmé par quelques-uns pour d’autres, celles et ceux qui sauraient par avance qu’un type particulier de trésor est à découvrir.

Nous sommes partis, nous revenons, ensemble, migrants, par-delà les ponts passés, traversés ou non d’un côté ou de l’autre, ou bien entre les rives, unis par nos migrations, et possiblement en repos en la Maison Josefa.